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Depuis l'introduction de la collecte étendue des PMC, les citoyens peuvent trier bien plus d'emballages dans le sac bleu qu'auparavant. « Hélas, certains semblent actuellement interpréter les règles de tri au sens très large. Cela conduit à pas mal de problèmes, et même à des situations dangereuses dans nos centres de tri », déclare Philippe Alen, Quality Manager chez Fost Plus.

Les sacs PMC que nous collectons au domicile des citoyens sont acheminés dans cinq centres de tri, répartis à travers toute la Belgique. La qualité du contenu est systématiquement contrôlée de près à l'entrée et à la sortie des centres de tri, à la fois par ces derniers et par Fost Plus.

Objets étrangers

« Ces dernières années, nous constatons lors des contrôles qualité une forte augmentation de matériaux et objets qui n'ont strictement rien à faire parmi les PMC », poursuit Philippe Alen. « Il ne faut pas en chercher loin la raison. Depuis l'introduction de la collecte étendue des PMC, les sacs sont nettement moins contrôlés. Avant, le citoyen recevait un signal clair en cas d'erreur de tri : les collecteurs collaient un autocollant de refus représentant une main rouge et le sac restait sur le trottoir. On a laissé tomber ces contrôles, et nous commençons à le remarquer très clairement. »

« C'est surtout la quantité de non-emballages qui a augmenté : piscines gonflables, meubles de jardin, chaussures, textiles, cintres, jouets... Vous n’imaginez pas tout ce que nous avons déjà rencontré. Les objets sont aussi de plus en plus grands : il y a des tuyaux, des seaux, voire même des pneus, des bacs de rangement, des paniers à linge et des films issus de l'agriculture et de la construction. »

Cela provoque inévitablement des problèmes sur les lignes de tri. « Les machines sont configurées pour trier les emballages habituels du sac bleu, par exemple les bouteilles et flacons, pots, canettes, petits films, etc. Quand ces grands objets "étrangers" aboutissent sur les bandes de tri, ils perturbent les processus automatisés, avec toutes les conséquences possibles. »

Voici une petite collection de différents types de résidus que nous avons récemment rencontrés dans les stations de transfert et les centres de tri :

Un risque d'incendie et d'explosion accru

Hélas, les installations bloquées ne sont pas le seul problème : de nouvelles situations dangereuses font leur apparition. Celles-ci sont surtout dues à la présence croissante d'appareils électriques et électroniques dans les sacs PMC, comme des ordinateurs portables, smartphones, consoles de jeu, brosses à dents électriques… mis au rebut, qui contiennent presque tous des batteries au lithium susceptibles de s'enflammer spontanément en cas de court-circuit, de surchauffe ou de dommage. La moindre étincelle ou flamme qui entre en contact avec des matériaux inflammables génère des risques importants. Nous retrouvons de plus en plus de bonbonnes de gaz, qui s'accompagnent également de nombreux risques.

« Plusieurs petits incendies et explosions dans les centres de tri nous ont déjà été signalés, heureusement sans grandes conséquences jusqu'à présent », explique Philippe Alen. « Mais il va de soi que les centres de tri s'inquiètent sérieusement, en premier lieu pour la sécurité de leurs collaborateurs. Cette inquiétude n'est pas sans fondement : aux Pays-Bas, un centre de tri a complètement brûlé il y a quelques années. »
 

Nous comptons sur les intercommunales et communes, qui peuvent avoir un impact supplémentaire via leurs propres canaux de communication. Nous voulons aussi récompenser les intercommunales qui enregistrent des pourcentages de résidus relativement faibles. 

La nécessité de mesures drastiques

Des raisons suffisantes, donc, pour repréciser les règles de tri. « Nous y avons consacré beaucoup d'attention dans notre communication à l'égard du citoyen, en particulier sur les réseaux sociaux. Nous comptons aussi sur les intercommunales et communes, qui peuvent avoir un impact supplémentaire via leurs propres canaux de communication. La méthode de collecte choisie joue aussi un rôle : les grands conteneurs et les conteneurs enterrés sont moins faciles à contrôler. »

« Par ailleurs, nous voulons aussi récompenser les intercommunales qui enregistrent des pourcentages de résidus relativement faibles. Le nouvel agrément prévoit donc un bonus de tri. Ce bonus existait déjà auparavant, mais n'a plus été considéré comme pertinent lors de l'introduction de la collecte étendue des PMC. À la lumière de la situation actuelle, il peut bel et bien aider », conclut Philippe Alen.

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