Une attention particulière doit être portée sur les piles, batteries, appareils électroniques et D.S.M. - Cloned

Nous jetons trop souvent les piles, batteries, appareils électroniques et des D.S.M. (Déchets Spéciaux des Ménages qui ont contenu des produits dangereux) dans les sacs PMC. « Cela suscite une grande inquiétude dans nos centres de tri. Non seulement ces déchets compliquent le recyclage, mais ils constituent aussi un réel danger pour les collaborateurs. Il est donc impératif d’accorder une attention particulière à ce phénomène », déclare Philippe Alen, Quality Manager de Fost Plus.
De nos jours, les consommateurs peuvent jeter beaucoup plus d’emballages qu’avant dans les PMC. « C’est évidemment une bonne chose, car cela nous permet aussi de recycler davantage. Mais il y a un revers à la médaille. Certains pensent que tous les plastiques peuvent désormais aller dans le sac bleu, et nous y voyons par conséquent de plus en plus d'objets qui n’ont absolument rien à y faire : des petits seaux, des jouets, mais aussi de très nombreux petits appareils électroniques tels que des consoles de jeu usagées ou de vieux smartphones », poursuit Philippe Alen.
Risque d’incendie et d’explosion
« Le problème n’est pas aussi innocent qu’il y paraît. Les batteries au lithium des appareils électroniques sont particulièrement problématiques. Une mauvaise manipulation peut provoquer une énorme flamme – ce qui n’est pas une bonne idée dans un environnement où sont stockés des matériaux inflammables comme les PMC. Les petites bouteilles de gaz et capsules de gaz créent aussi un risque d’incendie et d’explosion ».
Nous voyons par ailleurs apparaître des emballages de D.S.M. Lorsque ces emballages contiennent encore des résidus de produits, les substances toxiques et dangereuses se retrouvent inévitablement sur les bandes de tri, où elles peuvent entrer en contact direct avec les collaborateurs.
« Nous avons déjà reçu de nombreux retours inquiétants de la part des centres de tri », souligne Philippe Alen. « Plusieurs petits incendies ont par exemple déjà été signalés. Jusqu’ici, il s’agissait d’incidents relativement mineurs sans grande gravité, mais le risque d'un incendie majeur est réel.

Les batteries de smartphone, par exemple, peuvent s’enflammer
Sensibiliser les citoyens
Il est évident qu’avec Fost Plus, nous voulons prendre des mesures. « Des centaines de collaborateurs travaillent dans les centres de tri pour assurer la maintenance des machines et veiller à la qualité du tri. Nous voulons tout mettre en œuvre pour garantir leur sécurité. Tout le monde a droit à un lieu de travail sûr. C’est pourquoi nous appelons toutes les parties à être particulièrement attentives à ce problème ».
Les communes et intercommunales ont assurément un rôle à jouer pour nous aider. « Dans leur communication aux citoyens, elles peuvent diriger ces derniers vers les bons canaux : les points de collecte Bebat pour les piles et batteries, Recupel pour les appareils électriques et électroniques et le parc à conteneurs pour les Déchets Spéciaux de Ménage. Les collecteurs peuvent par ailleurs être plus vigilants pendant leur tournée. Nous comprenons qu’ils ne puissent pas remarquer chaque petit objet mal trié, mais les sacs qui contiennent de gros objets comme des jouets, des appareils électroniques, des câbles ou des bouteilles de gaz doivent être refusés ».
Des centaines de collaborateurs travaillent dans les centres de tri pour assurer la maintenance des machines et veiller à la qualité du tri. Nous voulons tout mettre en œuvre pour garantir leur sécurité.
L’offre de communication récente de Fost Plus aux intercommunales explique notamment le danger des piles, batteries et appareils électroniques.