Maintenant que le premier semestre de 2025 est presque derrière nous, nous nous penchons sur les tendances qui ont émergé en matière d’emballages. La nouvelle génération de consommateurs exprime ses attentes et le lien entre les emballages, l’environnement et la santé se fait de plus en plus clair.
1 La durabilité comme identité
Plus qu’une simple option, les emballages durables s’imposent désormais comme une évidence. Tant les marques que les consommateurs se tournent résolument vers les alternatives « vertes ». Huit Belges sur dix tiennent à réduire la quantité de déchets qu’ils génèrent pour contribuer à la préservation de l’environnement, une démarche qui passe par la réduction des emballages et le recours à des emballages réutilisables et recyclables. Le comportement d’achat s’apparente de plus en plus à une prise de position. Les règles d’emballage changent et favorisent la durabilité et l’authenticité. C’est que 60 % des consommateurs veulent connaître les mesures que prennent les entreprises pour réduire l’empreinte écologique de leurs emballages. Quant aux entreprises, elles peuvent s’appuyer sur la durabilité des emballages pour positionner leur image de marque.
2 Davantage de réutilisation
D’ici 2040, la part des déchets d’emballages en Europe devra diminuer de 15 % par personne. Pour résoudre les problèmes de durabilité que posent les emballages à usage unique, les contenants et les alternatives réutilisables semblent relever de l’évidence, mais ce n’est pas si simple. Même s’il y a des avancées dans le domaine de l’e-commerce et des emballages de boissons, d’autres secteurs sont à la traîne. Les consommateurs attendent des entreprises qu’elles leur facilitent les choix durables, y compris celui de la réutilisation. Parmi les principaux obstacles qui freinent leur démarche personnelle, citons une impression de confort moindre et des craintes en matière d’hygiène et de prix plus élevés. C’est la raison pour laquelle l’harmonisation et la collaboration tout au long de la chaîne de valeur sont cruciales pour garantir le fonctionnement des systèmes à grande échelle.

3 Préoccupations sanitaires
La majorité des Belges (82 %) pensent que le dérèglement climatique a une incidence négative sur leur vie et leur santé au quotidien. Du côté des causes et de ce que chacun peut faire à son échelle, le comportement de consommation (surconsommation) et les déchets (plastiques) sont mis en avant. Parallèlement, les inquiétudes relatives aux microplastiques et aux substances chimiques comme les PFAS, qui se trouvent dans les aliments que nous ingérons ou dans leurs emballages, vont croissant. On se méfie de plus en plus des encres, des colles et des matériaux barrière présents dans les emballages, dont on ignore encore trop souvent les conséquences à long terme. Nos modes de vie et de consommation nourrissent clairement nos inquiétudes. Mais assez paradoxalement, cela ne nous incite pas encore à revoir notre comportement d’achat. Seule la moitié des consommateurs fait peser la durabilité — ou le manque de durabilité — de l’emballage dans la décision d’achat d’un produit.
4 Transition vers de nouveaux matériaux ?
La relation entre les consommateurs et les emballages a évolué, mais les emballages ont aussi intrinsèquement changé. La quantité d’emballages ménagers mis sur le marché par les membres de Fost Plus en 2023 est retombée au niveau d’avant 2010. Bien que l’inflation joue incontestablement un rôle, l’optimisation des emballages n’y est pas étrangère. Ils sont aujourd’hui plus compacts et plus légers. Alors qu’en 2016, la plupart (66 %) des emballages métalliques étaient encore constitués de métaux ferreux (acier), ils ne sont plus que 48 % en 2023, au profit de l’aluminium, plus léger. D’un autre côté, on s’attend à ce que le règlement relatif aux emballages et aux déchets d’emballages accélère encore la transition vers les emballages à base de papier. Si les plastiques à usage unique sont strictement contrôlés, ce n’est pas le cas du papier et du carton. Il faudra pourtant fixer des critères stricts en matière de recyclabilité du papier-carton et clarifier les applications compatibles afin de limiter le greenwashing.
5 Source de bonheur instantané
Il n’y a pas de tendance sans chef de file. Et en 2025, c’est indubitablement la génération Z qui dicte la tendance. Rien ne la caractérise plus que d’avoir grandi dans un monde incertain, marqué par le dérèglement climatique, les conflits géopolitiques et la surenchère numérique. Ce n’est donc pas un hasard si ses membres ont inventé la « little treat culture » (ou « culture des petits bonheurs »). Une tendance dans laquelle s’inscrivent parfaitement les emballages à motifs et aux couleurs gaies. Un emballage n’est plus une enveloppe fonctionnelle, mais une véritable expérience, qu’ils peuvent partager avec le monde entier dans des vidéos de déballage et des stories Instagram.
Très clairement, l’emballage et l’expérience de marque sont inextricablement liés. Ces cinq tendances — qui ne donnent qu’un aperçu de l’évolution du marché — montrent la manière dont le secteur de l’emballage continue à se développer, stimulé par les progrès technologiques, les besoins changeants et une mentalité de plus en plus axée sur la durabilité chez les consommateurs, dans les entreprises et chez les décideurs. Les entreprises qui miseront sur ces tendances renforceront leur marque, tout en apportant leur pierre à un monde plus durable.
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